Le blog de benefred

Afin d'essayer de remplacer les vacanciers de l'exploitation et un stagiaire détaupisateur, Ben m'a demandé de l'épauler pendant 3 jours la semaine dernière !!! (il avait vraiment personne d'autre sous la main, parce que je n'y connais vraiment rien !!). Voila donc un petit résumé de ce tunnel, car je n'ai pas vraiment vu le jour !!!

Mardi : passation de pouvoir le matin : tout roule, je n'ai pas eu grand chose à faire... les "officiels" avaient déjà bien avancé le travail. L'après midi fût plus difficile, car là, on était vraiment seuls ! En plus, le Manitou s'était envolé, c'est à dire qu'il avait été emprunté par le voisin qui avait prévenu l'ancêtre qui ne nous avait pas prévenu, lui !! (--> "ben quoi, tu vois bien qu'il est pas là, le Manitou").
Il faut dire que cet engin sert beaucoup, il est même indispensable pour préparer la mélangeuse (qui mélange les ingrédients du repas des brebis / cela se fait le matin) et mettre les refus des repas des brebis dans la mélangeuse pour préparer le repas des vaches (travail du soir).
 Changement de programme : les refus vont rester dans un coin de la bergerie en attendant le retour du Manitou.

Voici en raccourci et - sûrement avec des oublis- le travail du soir :
- donner à manger aux brebis en reculant la mélangeuse avec le tracteur  (pour info, l'espace libre de chaque côté est d'environ 50 cm ...) puis en essayant de bien répartir les 2 tonnes de nourriture sur les 3 tapis !!!
- préparer la salle de traite
- rentrer les premières brebis dans la salle
- commencer la traite
- pendant ce temps-là, ramener toutes les brebis dans une seule aire...
-... pour pouvoir pailler tranquillement dans les deux autres aires (commentaire de l'ancêtre à propos de mon paillage : "- c'est pas la peine de faire aussi bien, les brebis s'en chargeront" --> je ne savais pas comment prendre cette remarque, alors pour positiver je me suis dit que c'était un compliment !)
- donner à manger aux brebis malades
- donner à manger aux 3 intruses (il y a 3 vaches dans la bergerie)
-  aller à la stabu pour donner à manger aux veaux puis..
- ...donner le biberon à une orpheline du téton (salut Enigme)

Jojo (l'associé en formation "détaupisateur") est bien revenu au milieu de la traite, mais il y avait tellement de choses à faire que nous sommes rentrés à la maison à 20h45 (pour info, Ben rentre 1 heure 1/2 plus tôt en temps normal !), après avoir vérifié et revérifié que la porte de la stabu était bien fermé, et que le chien était attaché, que ceci, que cela, et encore une fois que la porte de la stabu était bien fermée !!

Mercredi : levés à 5h30 pour être là avant 6h30 car arrivage du livreur d'aliment : Ben devait jouer à Tarzan en allant ouvrir un vasistas sur le toit de la bergerie pour faire rentrer l'aliment dans un des silos de stockage... RAS pour la traite du matin, ni pour la bergerie... si, tiens, une anecdote : l'ancêtre, qui ne vient jamais le matin, nous a montré le bout de son nez à 8h30 !!! on se demande pourquoi, vraiment !!
Et puis après, nous attendait... : la distribution de nourriture aux vaches avec recul de la mélangeuse par le tracteur dans un espace encore plus restreint qu'à la bergerie et avec un virage !!! Et là, Ben qui n'aime pas, mais vraiment pas manier cet engin (je le comprends encore mieux maintenant que j'ai vu ce qu'il fallait faire !), a dû faire, allez, au moins une 20aine de maneuvres pour enfin s'enquicher dans les cornadis !!! Complètement coincé !! impossible de reculer ni d'avancer !! Il avait le choix entre rayer la mélangeuse (et éventuellement l'éventrer) ou défoncer les cornadis !!! Alors, il a appelé la société "SOS dépannage à distance" qui lui a donné quelques conseils, judicieux car il a réussi à s'en sortir en ne tordant qu'une boule de verrouillage !! Chapeau Mister SOS et chapeau Ben (si j'avais eu un récupérateur d'eau, j'aurais récupéré au moins 5 litres de ta sueur !!)

Enfin, pour clôturer la matinée, un peu de paillage de la stabu : pas aussi facile qu'à la bergerie !!! Ici, il faut savoir manier la fourche, ce qui n'est pas mon cas... à mon tour d'attraper une suée pour arriver à suivre la cadence du Doudou (qui avait déjà fini et était parti préparer la mélangeuse pour l'après midi).
Au fait, il y a eu la naissance d'un petit veau dans la nuit, mais avec tous ces évènement, cela est un peu passé inaperçu..

L'après midi, donc : reculer la mélangeuse pour donner à manger aux brebis : je donne une note de 8/10 pour Ben qui a presque fait un sans faute : Hourra !!! ... mais il ne faut jamais se réjouir trop vite, une galère peut survenir tellement rapidement ... la preuve : au moment de faire la distribution sur le tapis d'alimentation, on s'aperçoit que rien ne sort de la mélangeuse... moment de stress et de panique, vite relayé par une consternation : la porte de la mélangeuse n'avait pas été fermée au moment de mélanger les aliments, ce qui a provoqué un "bourrage" au niveau du tapis... Résultat : 1/2 heure de perdue pour sortir à la main 500KG de nourriture...

Enfin, après cet "incident", on pouvait se dire que la distribution allait marcher sur des roulettes... erreur grave : ne jamais se satisfaire avant d'avoir complètement terminé le travail ! Car le dernier tapis d'alimentation, qui avance automatiquement au fur et à mesure que la nourriture se déverse dessus, est tombé en panne après avoir fait... 5 mètres !! recherche de la panne, démontage du boitier électrique, arrivée de l'ancêtre et de son frère (Dupont et Dupond), de Jojo qui revenait de sa formation, chacun donnant son avis sur la panne et sa théorie sur la réparation... avec par dessus tout le bèlement des brebis qui commencaient à s'impatienter !! Résultat : panne introuvable, le tapis a donc été avancé par forçage..
La traite du soir s'est passée correctement, on est rentrés à la maison un peu plus tôt que la veille : 20h15

Jeudi : Partis sur notre lancée d'un réveil super matinal, le jeudi à commencé de la même façon, mais cette fois-ci sans accrocs majeurs !! ouf !  On commencait à se rôder, donc ! Preuve par 10 : la fameuse distribution de nourriture aux vaches avec recul de la mélangeuse s'est passée sans problème !
Pareil pour l'après midi, on avait un rythme de croisière, je commencais à savoir ce qu'il fallait faire sans demander toutes les 5 mn : "et maintenant, je fais quoi ?". Du coup, j'ai demandé à l'ancêtre si je pouvait l'aider pour qu'il ne se fatigue pas trop. Et là, j'ai eu une réponse digne de lui seul, qu'il m'a baragouiné tout en raclant sa pelle contre le sol en béton ( imaginez le bruit que cela peut faire par dessus un dialogue) :
     l'ancêtre : "- Ben, jnnfeden rndu bindnenn blêgntu ..."
     moi : "- comment, je n'ai pas compris ?"
     l'ancêtre : "- Ben, jnnfeden rndu bindnenn blêgntu ..."
     moi :"- bon, je n'ai rien compris, cela doit vouloir dire non, alors. Si tu as besoin de moi, tu m'appeles..."
C'est parfois difficile de comprendre le patois local mêlé de borborigmes ...
Et puis, une bonne nouvelle : Jojo est devenu chef-détaupisateur, il a réussi son examen, bravo !

Voila, mes 3 jours se sont terminés, au moment ou je commençais à prendre le rythme, à comprendre (un peu) l'organisation du travail, à moins être un boulet pour Ben... Je n'avais pas envie de m'arrêter aussi brusquement !

Vendredi : Et oui, coucou c'est moi qui pointe le bout de mon nez le matin du quatrième jour ! Devant l'étonnement des associés qui étaient revenus, je leur ai répondu qu'il ne fallait pas me sevrer de ce travail trop rapidement, c'est pourquoi je revenais faire un tour ce matin. Outre le travail habituel qui a été fait très rapidement (cette fois, on était 4), j'ai assisté au travail du vétérinaire qui devait effectuer une prise de sang sur presque toutes les vaches, puis 2 injections de vaccins. Il ne faut vraiment pas avoir peur de se prendre un coup de sabot et avoir des gestes rapides et précis ! Chapo le véto !

Voila, mon escapade à la ferme se termine là, cela m'a bien plu malgré les horaires, mais j'y ai vu aussi une certaine répétition des tâches... que les autres ne doivent pas voir, car ils font en plus d'autres choses (planter / déplanter des piquets, déplacer des brebis, travailler dans les champs, etc..), c'est ce qui rend leur travail passionnant !

PS : Je n'oublierai quand même pas les levés de soleil d'un rouge flamboyant face à la bergerie (merci Chantal de m'avoir envoyé dehors pour voir cela), la joie d'Enigme de me voir arriver avec les biberons...

Pour ceux qui voudraient savoir comment ca se passe en hiver, voilà le programme.... En cette saison, les horaires peuvent être fortement contrariés par la couche de neige présente, bien que pour l'instant, le syndrome "planté dans une congère" n'ait pas encore atteint Ben (Fred par contre a déjà testé, il faut que j'arrive à retrouver la photo....)

Le matin (vers 6h30 parce que je suis tous les matins à la bourre), sortie devant la maison.... Embrumé..... La maison aussi n'est pas très visible, ni même les alentours... Et quand nous sommes sous la neige, les matins sont un peu "glissants"...














Ensuite, toujours embrumé, un petit tour en voiture dans le village pour aller au boulot....
















Dans le village d'abord (pas grand monde à c't'heure là) puis sur le chemin de la ferme ensuite (pas de bouchons particuliers non plus !)

Puis arrivée à la ferme en 4 minutes et quelques glissades : le matin, il faut vraiment savoir où aller, y'a pas de lampadaires autour des bâtiments... La vision un peu floue de la petite photo en dessous
traduit assez bien ma perception du métier certains matins.....







Par contre, certains de mes collègues ont beaucoup plus la pêche que moi à 7h, exemple avec le chien du troupeau, Dédé,un sémillant border collie de 2 ans : Oui Dédé, tu as la pêche, mais tu sais bien que moi je suis pas très réveillé le matin.....

Puis au bout d'1h30 environ (le temps de traire 300 brebis, nettoyer et donner quelques soins aux animaux), on passe au batiment suivant où l'un de nous est déjà en train de nourrir les vaches :

Là évidemment, ca n'est plus tout à fait la même taille moyenne des animaux.... En général il nous reste à "faire les chambres" (mettre de la paille fraiche sur la litière) après que le "service de restauration" soit passé (distribution de la ration quotidienne).... Elles sont quand même bien soignées non ?










Et puis après ? Ben après, il est 9h30, quand on peut c'est café (oui, oui, comme dans la vie du bureau)... Et puis c'est selon la météo/les urgences/les motivations collectives...

Dans certains cas, on anticipe la fin d'après midi en préparant le second service, mais pour les brebis ce coup là.....Et là, c'est pareil on les soigne : des céréales, du foin sec, de l'herbe (presque) fraiche, avec un mélange de différentes espèces.... Le Manitou est l'outil le plus important pour le "cuistot" : il permet de prendre une pincée de chaque balle et de doser les différents aliments....








Pour le reste après, on peut prendre le temps de faire quelques photos, histoire de montrer aux lecteurs du blog ce que ca peut donner un jour de neige par chez nous ;-)




































Et le soir ? Et ben retour à la bergerie pour donner à manger et (re) traire, le tout vers 16h00....


Quand le service est terminé, on ne voit quasiment pas une tête qui dépasse.....












Et quand on finit, il est environ 19h15-19h30 (19h quand pas de problème)

Les plages horaires sont assez étendues certes, mais il reste un peu de temps libre dans la journée selon les périodes : en hiver ca peut être assez "cool" entre les soins... On a même le temps d'aller faire du ski de fond (ben oui, il y a des pistes à proximité !!!)

Ben voilà.... On est pas bien là ???

Décidément, on n'en finit plus d'allonger les délais entre 2 billets... Mais ca n'est pas notre faute aussi : on invite les copains à la maison, on leur laisse les clés du blog pour poster les photos et avoir un p'tit regard extérieur, et paf, on attend toujours (bon t'as compris ce qu'il te reste à faire feignant ;-) ?)

Si vous ne comprenez rien, rassurez vous c'est normal... L'intéressé aura compris hein ?

Et à part ça, quoi de neuf à la ferme ?

Vous avez le temps ?

Parce qu'avec des journées longues, il y a de quoi dire....

Depuis que nous sommes ici, mes (futurs) associés sont ravis : en plus d'avoir un stagiaire à qui il faut tout apprendre, ils en ont eu un de plus, un de nos voisins (14 ans) en stage de "découverte".... Ca fait 2 béotiens à initier, heureusement que j'avais pris un peu d'avance sur l'apprentissage. Donc notre p'tit jeune était souvent avec moi (vu que c'est moi qui l'ai ramené), et ca m'a permis de jouer au prof.... On n'a pas eu trop le temps de s'ennuyer d'ailleurs : outre les soins quotidiens, il a fallu vacciner les jeunes brebis, vendre une partie de nos agneaux, controler le lait, aller ramasser les clotures des parcs à animaux etc...

En photos ce sera plus parlant, mais pas pour la vaccination des brebis, pas eu le temps : 120 agnelles de 15 kilos à attraper, j'avoue qu'entre 2 bêtes, je n'ai pas eu le temps de sortir l'appareil...

Pour le controle laitier par contre, on a fait des efforts, malgré la concentration requise pour ce type d'exercice.... Ces controles nous servent à évaluer la "performance" du troupeau (en gros combien de litres par brebis), et voir si ce que nous leur donnons à manger correspond à ce qu'elle nous donnent comme lait.
Pour ce type d'opération, la salle de traite prend des allures de laboratoire avec des éprouvettes un peu partout :
Pour résumer, le lait est stocké dans l'éprouvette avant de passer dans le tank , et le volume produit est lu sur le tube. Pour ce controle il y avait un peu plus de complexité : 170 brebis ont du être prélevées pour des analyses plus précise de la composition du lait.
Une personne dédiée au prélèvement sur les 3 présentes dans la salle de traite, et devinez sur qui c'est tombé ???

Et en plus, faut pas se tromper dans l'ordre des échantillons... Dans l'ordre des robinets non plus d'ailleurs, mais vous pensez bien que j'ai réussi à faire quelques boulettes quand même...

Moralité : c'est un métier où il faut avoir les yeux en face des trous, dès 6h45...

Et des bons yeux aussi....

Le controle en lui même est rébarbatif (comme toute phase d'acquisition de données, c'est très répétitif), mais l'analyse ensuite est intéressante, elle permet de voir si les choix fait en matière de conduite du troupeaux correspondent aux attentes des éleveurs. Comme je suis plus ou moins "responsable" du troupeau ( rigolez pas, je suis pas tout seul quand même), je retire des informations utiles de ces demi journées.

Puis quand le controle, les soins, l'observation des bêtes, le ménage.... sont terminés on va boire un p'tit café... Au passage certains jours, c'est pas désagréable de travailler à la campagne...

Ca c'est pour la rubrique carte postale











































Le controle, c'était mardi dernier, depuis on a fait autre chose, entre autres aller nettoyer les batiments d'élevage de la deuxième bergerie; a la fin de l'après midi, le batiment tout propre, distribution du repas (on mange tot à la campagne !), et voilà ce que ca donne à la cantine des jeunes :

Note : il y a encore 3 autres mangeoires comme celle en bois














Et puis dès qu'un rayon de soleil montre le bout du nez suffisamment longtemps, on file dans les prés ramasser les piquets... Du moins, le fil, les piquets eux sont soudés dans le sol par le gel.. Mais là aussi, c'est un moment qui me fait dire que j'ai bien fait de sauter le pas....







Oui, je sais tout ca fait un peu "étalage" de paysage, mais vraiment, quand je suis au milieu des champs avec ce ciel, je pense à tout ceux que je connais à Paris, et je me dis, que même si l'esplanade de Bellevue vaut le coup d'oeil, je suis pas mal ici aussi !!!

On est loin d'être les seuls, mais pour notre premier hiver ici, nous sommes gâtés : 40 cm de neige ces jours-ci, et une partie des routes bloquées... L'occasion de constater l'inconvénient majeur de ne pas habiter à coté de l'exploitation : quand il faut aller soigner les animaux le week end, et que la route n'est pas deneigée, il faut finir à pied.... Samedi dernier, en plus des soins il a donc fallu prévoir d'aller chercher le manitou pour dégager les voitures bloquées sur la route.

Ce même jour, l'ambiance de fin de travail est particulière : fin de journée à 19h30, il faut repartir en voiture : le vent pousse la neige et refait des congères là où la route a été dégagée; le retour se fera en Manitou et pas en voiture pour être sur de passer sur la route... Dans la nuit devant les phares allumés le vent balaie la neige en rafale, par moment, la route est invisible, on se croirait dans une expédition polaire !

La crise est passée, comme ailleurs, aujourd'hui tout fond.... Il y aura encore pas mal de neige pendant les jours à venir, souhaitons seulement que ca ne gèle pas trop fort ( - 10 °C aujourd'hui tout de même, heureusement le vent n'est pas là). La présence de la neige rend les déplacements difficiles avec les outils (tracteurs etc...), mais avec le gel, ce serait encore plus délicat...

Coté santé, le froid fait des dégâts aussi : un associé au lit avec ce qui ressemble à une bonne grippe, et un autre qui semble parti pour faire pareil, mais il a dit que tant qu'il tenait debout il venait travailler -c'est qu'il est coriace l'animal-...

Coté naissance, 2 veaux sont venus agrandir le troupeau.... Le batiment des vaches étant partiellement ouvert, les vaches ont un manteau blanc permanent depuis samedi. Le froid ne les gêne pas, par contre il gêne beaucoup les gens qui viennent soigner, notamment quand il faut dégeler les abreuvoirs, pousser la neige du couloir d'alimentation etc...

Vivement l'été, le short et les tongs !!!

PS : la météo aura au moins permis de faire quelques belles photos. En attendant d'en avoir plus, il y a un quizz de plus... Vous pouvez toujours nous poster les réponses en commentaires, le vainqueur gagne une invitation gratuite ;-) ... Et ca vous fera un sujet de discussion aux pauses cafés....

Ca fait une semaine que je suis coincé du dos.... Autant dire que je tourne en rond, et que ca tourne aussi dans ma caboche.... A chaque chose malheur est bon, j'ai pu passer du temps en famille et profiter de la fête de Noël avec tout ce petit monde rassemblé, y compris la famille venant de loin. Et voir les gens qu'on aime apprécier l'endroit où on vit, ca fait énormément plaisir et ca donne un regain d'énergie dans ses projets foldingues...

Mais ce soir, c'est pas le super moral : j'ai passé la journée à travailler "comme si" tout allait bien; tu parles Charles : l'impression d'avoir avalé une boite à clous qui est restée coincée au niveau des reins : on a vu mieux comme sensation de bien être. Du coup ce soir, vanné, dépité, j'en serai presque à me demander si je suis fait pour ce métier : je suis jamais resté coincé aussi longtemps !!!!

Bon, ben ne baissons pas les bras, quand tout ira mieux, il sera temps de réfléchir à comment refaire du sport pour retrouver un peu la forme : ben oui, on en fait tout le temps du sport dans ce métier, mais ca suppose d'avoir déjà une super condition physique... Ah ben voilà, c'est ca que j'avais oublié dans ma formation....

Allez zou au lit, je chercherai les haltères plus tard (quand je pourrais les soulever !)....